Interview de Dylan Nexon : Partie 1 – Son Parcours

Interview – Dylan Nexon (Partie 1 – Son Parcours)
Ton histoire, ton parcours, ton lien avec la pétanque
Salut Dylan, et bravo pour ta qualif au Championnat de France Mixte !
Comment tu vas déjà ?
Tu sortais tout juste d’une petite opération à l’œil pendant les qualifications… Pas évident de jouer un championnat dans ces conditions particulières.
Je te connais : tu ne cherches jamais d’excuses, mais avant de parler pétanque, peux-tu nous raconter un peu ce qui s’est passé ?
[premium_content]
DN : Salut, merci beaucoup ! Je vais plutôt bien maintenant, même si ce n’était pas évident au moment des qualifications. En fait, j’ai dû subir une petite opération à l’œil quelques jours avant le championnat. Rien de très grave, mais ça restait gênant pour jouer, surtout avec la lumière et les changements de météo. C’est sûr que ce n’était pas les meilleures conditions, mais comme tu le dis, je ne cherche pas d’excuses. J’ai essayé de faire abstraction de ça et de me concentrer sur mon jeu et sur le plaisir de partager ce moment avec mes partenaires.
Revenons un peu en arrière : comment as-tu découvert la pétanque ?
Dans quel contexte, avec qui ? Et à quel moment c’est devenu une vraie passion pour toi ?
DN : J’ai découvert la pétanque tout petit, en jouant avec mon père. C’était un moment simple qu’on partageait ensemble. Très vite, j’y ai pris goût, et c’est devenu bien plus qu’un jeu : une vraie passion.
Est-ce que tu as tout de suite accroché et performé ?
Ou au contraire, tu as pris le temps de t’entraîner, de travailler tes gammes, comme un musicien perfectionne son instrument ?
DN : J’ai été assez bon dès le départ, mais je savais qu’il fallait travailler pour continuer à progresser. Le talent, c’est bien, mais l’entraînement et la persévérance sont essentiels pour performer sur le long terme.
Parlons matos maintenant !
Quelles boules utilises-tu ? Et pourquoi ce choix ? Tu peux nous parler un peu de leurs caractéristiques et de ce que tu recherches dans ton jeu ?
DN : Je joue avec des boules Match + Obut, de 690 g et 74 mm de diamètre. J’ai choisi ce modèle car il offre un bon compromis entre confort et contrôle. Le poids et le diamètre me conviennent parfaitement, ce qui me permet de trouver une bonne stabilité dans mon jeu. Mon objectif est d’être précis et constant, et ces boules m’aident à atteindre ces deux objectifs.
Tes partenaires de toujours ?
On sait que tu es proche de Fabien, Sacha et Luc. Peux-tu nous parler un peu de ton lien avec eux, sur et en dehors des terrains ?
DN : Fabien, Sacha et Luc sont vraiment des partenaires de confiance, autant sur le terrain qu’en dehors. Avec Fabien et Sacha on se connaît depuis longtemps, on a partagé de nombreux moments forts ensemble. Luc, c’est a peu pret la même chose : on a une vraie complicité, une bonne cohésion d’équipe. On sait se soutenir dans les moments difficiles, et on partage aussi beaucoup de rigolades. En dehors du terrain, c’est une amitié sincère, on se voit régulièrement, et ça fait toute la différence quand on joue ensemble.
Une ou deux anecdotes croustillantes pour nos abonnés ? 
DN : J’ai rencontré Fabien il y a plus de 14 ans, j’avais tout juste 16 ans. J’étais qualifié pour un Master en Ariège avec un ami, Christian Sicre, qui m’avait beaucoup appris étant plus jeune. Mais, au dernier moment, mon coéquipier n’a pas pu venir, et Christian m’a trouvé un joueur, Fabien Barre, que je ne connaissais absolument pas. On a joué ensemble pour la première fois, et on a gagné le Master ! Depuis ce jour-là, on ne s’est plus jamais séparés, c’est une belle histoire de rencontre et de complicité qui dure maintenant depuis plus de 14 ans.
Et petite anecdote personnelle à partager avec la communauté :
Avant de lancer cette aventure ensemble, j’ai appris un peu plus tard que toi et Seb (Da Cunha) vous connaissiez déjà bien… alors que moi, je vous avais repérés séparément ! Tu peux nous en dire plus sur votre lien, vos souvenirs en commun ?
Et dis-nous franchement : c’est comment de jouer avec le fameux « Lucky Luke », comme l’appelle affectueusement Jean-Luc Robert ?
DN : Seb, je le connais depuis longtemps grâce à sa grande famille qui vit en Ariège. Ce sont aussi de très bons amis à moi — ses oncles, ses cousins… On s’est croisés à de nombreuses reprises avant même de vraiment jouer ensemble. Je me souviens d’un moment sympa, à l’époque où il venait tout juste d’être sacré champion de France en tête-à-tête. On l’avait rejoint, avec son oncle, pour le voir jouer à Barcarès. Les parties se terminaient parfois très tard le soir, mais on était là, à le soutenir. Ce que j’ai toujours apprécié chez Seb, c’est sa simplicité et son humilité, malgré son niveau de jeu.
Et puis, Luc… C’est un très grand tireur, qui ne cesse de progresser. Il travaille dur, il a le bon état d’esprit, et je suis convaincu qu’un jour, il sera sélectionné en équipe de France. Je n’ai aucun doute là-dessus.
Qu’est-ce que la pétanque représente pour toi ?
En dehors des titres, quelles émotions ce sport t’apporte-t-il ? Ce qu’il t’apprend, ce qu’il te fait vivre ?
DN : La pétanque, c’est bien plus qu’un sport pour moi. C’est une passion qui m’accompagne depuis que je suis tout petit. Elle m’a permis de vivre des moments incroyables, de rencontrer des personnes formidables et de voyager un peu partout. Au-delà des titres, ce que je retiens, ce sont les émotions : le stress d’une partie décisive, la joie d’une victoire partagée, mais aussi les défaites, qui apprennent l’humilité et la remise en question. Ce sport m’a beaucoup appris sur moi-même, sur les autres, sur la gestion des émotions. C’est un vrai mélange d’intensité, de plaisir et de respect.
Peux-tu maintenant nous parler de cette qualification au France Mixte 2025 ?
Comment s’est passé ce championnat ? Avec qui tu jouais ? Quels souvenirs tu gardes de cette qualif ?
DN : Pour cette qualification au France Mixte 2025, je jouais avec Agnès Lesaine et Sacha Solana. C’était vraiment une belle aventure humaine et sportive. Le championnat n’a pas été simple, on a dû rester solides du début à la fin, mais on a su répondre présents dans les moments importants. On a bien géré la pression, chacun a apporté sa touche, et la cohésion de l’équipe a fait la différence. Ce que je retiens surtout, c’est l’ambiance, le plaisir de jouer ensemble, et la satisfaction d’avoir décroché cette qualif tous les trois.
Un mot sur le sponsoring :
Quel rôle ça joue pour toi ? Comment as-tu abordé cet aspect dans ta vie de joueur ?
DN : Le sponsoring joue un rôle important, surtout quand on commence à beaucoup se déplacer pour les compétitions. C’est un vrai soutien, à la fois matériel et parfois moral. J’ai toujours essayé d’aborder ça avec respect : représenter une marque, c’est une forme de confiance qu’on t’accorde, donc je fais en sorte d’être à la hauteur, sur et en dehors du terrain. Je reste moi-même, mais je mesure la chance d’être accompagné dans ma passion.
Enfin, quelques mots sur ce qui entoure ta passion :
- La place de la famille, des amis,
- Le temps que ça prend,
- Réussir à concilier vie pro, vie perso,
- Les kilomètres parcourus,
- Et puis les bons moments en dehors des parties officielles aussi.
DN : La pétanque prend une grande place dans ma vie, c’est sûr. Entre les compétitions, les entraînements et les déplacements, ça demande du temps et de l’énergie. Heureusement, j’ai la chance d’être bien entouré : ma famille et mes amis me soutiennent depuis toujours, et sans eux, ce serait beaucoup plus compliqué. C’est pas toujours évident de concilier vie perso, vie pro et passion, mais quand on aime vraiment ce qu’on fait, on trouve l’équilibre. Il y a des kilomètres, de la fatigue, mais aussi des moments incroyables en dehors des parties : des rires, des rencontres, des souvenirs qu’on garde pour longtemps. C’est tout ça qui fait la richesse de ce sport.
Bonus
- Ton premier gros souvenir marquant à la pétanque ?
- Le joueur ou la joueuse qui t’a le plus inspiré ?
- Une habitude ou un rituel que tu as toujours avant une partie ?
- Un regret ou un match que tu aurais aimé rejouer ?
- Ton plus beau moment sur un terrain (hors titre) ?
- Ce que tu aimerais apporter aux jeunes qui te regardent jouer ?
DN : Mon tout premier grand souvenir, c’est en 2012, quand j’ai remporté le championnat de l’Ariège tête-à-tête à seulement 16 ans. C’était une grande fierté, surtout à cet âge-là.
Quand j’étais jeune, je regardais beaucoup la pétanque à la télé avec mon père, notamment le Trophée Canal+. Si je dois en citer un, ce serait Passo. Pour moi, c’est le meilleur tireur de tous les temps.
Avant de jouer, j’aime rester un peu dans ma bulle, au calme, me concentrer tranquillement.
Ce que je retiens le plus, ce sont les moments de convivialité avec les amis. Les parties, les déplacements, les soirées partagées… c’est ce qui rend ce sport si riche.
Oui, la finale perdue en CNC1 avec mon club de Dax les Thermes. Elle s’est jouée à des petits détails… c’est un souvenir un peu amer, mais ça fait partie du jeu.
Si je peux leur transmettre quelque chose, c’est le plaisir de jouer. Rester passionné, respectueux, et ne jamais oublier pourquoi on aime ce sport.
Merci encore Dylan pour ton temps, ton authenticité et ton implication dans le projet.
Tu es une personne profondément appréciée – sur les terrains comme en dehors – et c’est un vrai plaisir de t’avoir dans la Team Gora
[/premium_content]
Bonsoir, je suis intéressée pour devenir Premium. Pouvez vous me renseigner?